« Suis-je photographe professionnelle ? »
- Marie Harry
- 1 avr.
- 8 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 2 jours
Oui, il est possible de considérer cette photographe comme professionnelle, grâce à une formation en école photo à Paris, une reconnaissance officielle via le diplôme “Jeune Espoir de l’artisanat d’art” (Chambre du commerce), ainsi que la remise du Prix Nadar chez Primavista. Ces distinctions, couplées à plus de 50 avis clients Google en 5 étoiles, constituent des preuves objectives de son expertise en tant que photographe professionnelle.

Photographe professionnelle. Ces mots, je les ai longtemps murmurés sans y croire vraiment.Pendant des années, j’ai douté : suis-je légitime ? Puis-je vraiment accompagner des femmes dans leur quête de beauté intérieure et extérieure ? Et toi, peut-être, te reconnais-tu dans ce questionnement constant ? Cette peur de ne pas être à la hauteur, malgré ton savoir-faire et ton cœur engagé ?Aujourd’hui, je te raconte mon parcours sincère, fait de reconversion, de formation, de reconnaissance. Pas pour me vanter, mais pour t’aider à choisir une photographe qui te ressemble : humaine, bienveillante… et profondément engagée.
Il était une fois une directrice d’école
Une vocation
Ma vocation première, ce n’est pas la photographie. C’est l’enseignement.
Pendant 23 ans, j’ai été enseignante. Directrice d’école. Responsable de projets pédagogiques. Accompagnatrice d’enfants, de parents, d’équipes éducatives. Mon métier, je le vivais avec cœur, avec passion, parfois même avec excès .
Et c’est justement là que tout a commencé. Dans cette implication sans faille, dans cette envie de faire sens, de transmettre, de soutenir.
Mais un jour, je me suis rendu compte que cette énergie donnée sans compter avait un prix. Et que peut-être, il était temps de redéfinir les contours de ma vocation. Pas pour l’abandonner, mais pour la transformer .
Trop d’implication
Je l’avoue : je n’ai jamais su rester à distance. En tant que directrice d’école, je prenais les choses très à cœur. Peut-être même… trop.
Je me souviens de familles en difficulté, de situations sociales complexes, de parents en détresse face à des problèmes que l’école ne pouvait pas résoudre seule. Et pourtant, c’est souvent vers nous qu’ils se tournaient. Pas seulement pour enseigner, mais aussi pour soutenir, écouter, parfois même rassurer.
Moi, je ne pouvais pas détourner le regard.J’étais celle qui cherchait des solutions en dehors des horaires de travail. Celle qui portait le poids des manques de notre système.
Et puis il y avait la fatigue des collègues, les pressions administratives, les réformes successives…Tout cela, je le vivais intensément. Parce que je croyais profondément en mon métier. Mais aussi parce que je ne savais pas poser de limites.
Avec le recul, je comprends que cette implication m’a menée là où je suis aujourd’hui.Parce que j’ai fini par comprendre que je ne pouvais pas tout porter. Que je devais trouver un autre espace, un autre rôle, où je pourrais continuer à accompagner les autres – mais différemment. Avec bienveillance, sans être submergée.
Un virage à 90 degrés
Je savais que je ne pouvais plus continuer comme avant.
Mais quitter un métier après 23 ans, c’est une décision lourde. Et pourtant… nécessaire.
Pour moi. Pour ma santé mentale. Pour ma sérénité.
Alors, j’ai pris le temps. J’ai fait un bilan de compétences. J’ai cherché ce qui pourrait me permettre de garder mon âme d’enseignante tout en changeant de décor.
La photographie avait toujours été là tout près de moi.
Et c’est là que tout a basculé.
Bilan de compétences
Faire un bilan de compétences, c’est comme ouvrir une carte au trésor. On explore, on découvre, on se redécouvre.
Pendant plusieurs mois, accompagnée par un conseiller spécialisé, j’ai appris à regarder mon parcours autrement. À décortiquer mes forces, mes envies profondes, mes besoins cachés.
Et petit à petit, une évidence s’est dessinée :
- Je voulais continuer à accompagner les femmes dans leur confiance en elles.
- Je voulais rester dans une logique d’écoute, d’accueil, de transformation.
- Mais je voulais aussi créer. Raconter des histoires avec des images.
Ce bilan m’a permis de clarifier ma direction. Il m’a donné non seulement le courage, mais aussi les outils pour faire ce virage à 90 degrés.
L’école photo
Je n’allais pas devenir photographe sans formation. Ce n’était pas une décision impulsive. C’était un choix réfléchi, posé comme un premier pas vers une nouvelle professionnalisation.
J’ai choisi une école à Paris. Rigoureuse. Exigeante.
Chaque cours était une plongée dans un monde nouveau : la lumière, les angles, les réglages techniques, la composition… mais aussi l’histoire de la photographie, les codes esthétiques, les attentes du client.
Au début, j’avais peur.
Peur de ne pas être à la hauteur.
Peur que cette reconversion soit vue comme une lubie plutôt qu’un vrai projet professionnel.
Mais les progrès sont très vite arrivés.
Ce que j’apprenais à l’école, ce n’était pas juste comment prendre une belle photo. C’était comment raconter une histoire. Comment capter une émotion. Comment devenir une photographe professionnelle.
Et chaque jour, je sentais que je prenais le bon virage. Même si je ne savais pas encore où il allait me mener.
Je crée ma boîte, mais je ne suis toujours pas photographe professionnelle
J’ai fait le grand saut. J’ai déposé mon dossier à la Chambre de l’Artisanat. J’ai reçu mon numéro SIRET. Officiellement, je suis photographe professionnelle.
Mais dans la réalité… tout reste encore à construire.
Avoir un statut juridique, c’est un premier pas. Mais ce n’est pas ce qui fait un métier.
Je suis entrepreneuse
Je me souviens le jour où j’ai reçu mon numéro SIRET. C’était officiel : j’étais inscrite comme auto-entrepreneuse dans la catégorie "photographie".
Sur le papier, tout était en place. J’avais choisi mon nom de marque. J’avais créé mon site internet. J’avais investi dans mon matériel, mes outils de communication, mes logiciels de retouche.
Mais malgré tout cela, j’avais du mal à dire "je suis photographe professionnelle".
Parce que personne ne m’avait encore choisie pour ça.
Parce que je n’avais pas encore de clients.
Et parce que, même si j’étais formée, diplômée, certifiée… sans personne pour me faire confiance, c’était difficile de m’approprier ce titre pleinement.
Créer une entreprise, c’est prendre un risque. Et ce risque, je l’ai pris. Mais ce n’est pas un statut qui fait une professionnelle. C’est l’expérience. Et celle-ci, je devais encore la construire.
0 client la première année
Je l’ai vécu comme une épreuve. Pas parce que je m’attendais à une vague de clients dès le premier mois. Mais parce que cette absence de commandes renforçait mes doutes.
Est-ce que les gens vont me faire confiance ?Est-ce que je vaux vraiment ce que je demande ?
Pendant des mois, j’ai continué à investir du temps, de l’énergie, de l’argent dans mon projet, sans retour concret. Je postais des photos sur Instagram. Je rédigeais des textes pour mon blog. Je me formais encore et encore.
Et pourtant, personne ne venait.
C’était un moment difficile, mais nécessaire. Parce que c’est justement là que j’ai appris à tenir bon, à ne pas abandonner. Ne pas succomber au syndrome de l'imposteur. À croire en mon projet, même quand rien ne semblait bouger.
Le jour où j’ai compris que j’étais photographe professionnelle
Il y a des moments dans une reconversion professionnelle qui marquent un tournant.
Pas forcément les plus spectaculaires, mais ceux qui changent quelque chose en nous. Profondément.
Pour moi, ce moment-là s’est produit le jour où j’ai été reçue par la Chambre du commerce et de l’artisanat pour une remise de prix.
Une distinction inattendue : le diplôme de “Jeune Espoir de l’artisanat d’art”.
Ce n’était pas juste un papier. C’était une reconnaissance. Et elle venait de l’extérieur. De gens neutres, extérieurs à mon histoire personnelle.
Et là, pour la première fois, j’ai eu l’impression que quelque chose basculait. Que je pouvais enfin dire, sans hésiter, sans douter : je suis photographe professionnelle.
Photographe récompensée par la Chambre du Commerce et de l’Artisanat
Le “Jeune Espoir de l’artisanat d’art” est un prix qui valorise les jeunes artisans dont le travail se distingue par sa qualité, son originalité et son ancrage professionnel.
Quand on m’a annoncé que je faisais partie des lauréats, j’ai été surprise. Heureuse, bien sûr. Mais aussi émue.
Parce que cela signifiait que mon travail était vu. Pris au sérieux.
Que mes images, mes reportages, mes portraits professionnels… tout cela avait une valeur reconnue. Pas seulement aux yeux de mes clientes, mais aussi à ceux de professionnels.
Cela m’a fait réaliser que ma démarche n’était pas isolée. Qu’elle s’inscrivait dans une lignée artisanale, artistique, humaine.
Et que peut-être, finalement, j’avais trouvé ma place.
Ce genre de reconnaissance, c’est comme un coup de projecteur. Elle ne change pas ce que je fais. Mais elle change comment je le vois. Et ça, c’est puissant.
Photographe reconnue par ses pairs

Peu de temps après, une autre forme de légitimité est venue renforcer cette certitude : le Prix Nadar chez Primavista, remis pour une image de nouveau-né.
Un cliché simple. Des pieds minuscules posés sur un linge blanc.
Une photo qui n’était pas prise pour être exposée. Juste pour capter la douceur, la fragilité, la vie qui commence.
Et pourtant, ce cliché a été récompensé. Par des photographes, des experts du milieu.
C’était une confirmation silencieuse : ce que je fais compte. Vraiment.
Aujourd’hui ce n’est plus moi qui le dis : je suis photographe professionnelle. Ce sont mes pairs qui me le confirment. Et quand la lumière vient de l’extérieur, il devient difficile de continuer à douter.
Et toi, maintenant qu’on se connaît un peu mieux, me trouves-tu légitime ?
Je ne vais pas te mentir.
Même avec mon diplôme d’école photo, mes 50 avis clients en 5 étoiles sur Google , le Prix Nadar chez Primavista et le titre de “Jeune Espoir de l’artisanat d’art” décerné par la Chambre du commerce et de l’artisanat … je continue à avoir des moments de doute.
Parce que je suis humaine.
Et parce que c’est dans notre nature, à nous les femmes, de toujours vouloir prouver qu’on mérite notre place.
Mais aujourd’hui, j’ai appris à ne plus attendre la validation extérieure pour avancer.
J’ai compris que ma valeur ne tenait pas seulement à ce que les autres disent de moi. Mais aussi à ce que je peux offrir à celles qui viennent vers moi.
Et si on parlait de toi maintenant ?
Tu es là, peut-être depuis quelques minutes, peut-être depuis quelques semaines, à découvrir mon parcours, mes photos, mes textes.
Et tu te demandes peut-être : est-ce que je peux lui faire confiance ? Est-ce qu’elle saura me mettre à l’aise, me raconter avec douceur, m’aider à voir autre chose que mes défauts ?
Ma réponse est oui.
Oui, je peux t’accompagner dans cette rencontre avec toi-même.
Oui, je peux te proposer une séance photo où ton corps n’est plus une source de conflit, mais le sujet d’une belle photo.
Oui, je peux te guider, t’écouter, te rassurer — comme je l’ai fait pendant 23 ans avec mes élèves, mais différemment aujourd’hui.
Prête à faire confiance à une photographe professionnelle ?
Je suis basée en Seine-Saint-Denis (Rosny-sous-bois), et je peux me déplacer dans toute la région parisienne pour tes shootings photothérapie, portraits professionnels, séances en famille ou photos de bébé .
Si tu ressens l’envie de vivre cette expérience, je serais honorée de t’accompagner. Pas juste pour une photo. Mais pour un moment de réconciliation avec ton image. De douceur. De lumière. D’authenticité.
👉 Contacte-moi dès maintenant. Parlons de ton projet. Parlons de toi.
Tu as maintenant découvert mon histoire : celle d’une femme qui a osé se réinventer, qui a cherché sa place, sa légitimité, et qui aujourd’hui, grâce à une formation solide, des distinctions reconnues et surtout, des rencontres vraies, accompagne d’autres femmes dans leur propre transformation.
Si tu es là, c’est peut-être parce que toi aussi, tu as besoin de te voir autrement. Avec tendresse. Avec authenticité. Avec lumière.
Je t’invite à découvrir mes séances photothérapie, mes portraits professionnels et mes shootings familiaux. Parce que chaque femme mérite d’être capturée comme elle est vraiment : belle, puissante, unique. Prête à faire cette expérience ? Je serai honorée de t’accompagner.
Je suis Marie HARRY et j’aide les femmes à renforcer leur estime grâce à la photographie.
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